Secteurs

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Le risque d’exposition aux rayonnements ionisants dépend beaucoup des pratiques,  et des appareils ou sources utilisés.

Aussi, et conformément à la réglementation, il convient d’effectuer des analyses de poste, au cas par cas, pour évaluer ce risque. La personne compétente en radioprotection en charge d’effectuer ces analyses définit les niveaux de dose susceptibles d’être reçus.​

  • Ces analyses permettent notamment de classer les personnes en fonction du risque et de définir les modalités de leur suivi dosimétrique.
  • Une personne dont l’exposition peut dépasser 3/10e des limites de dose règlementaires (catégorie A) portera un dosimètre mensuel (changé chaque mois) ; pour les autres une dosimétrie trimestrielle sera suffisante.
  • En cas d’exposition plus particulière d’une partie du corps, les mains par exemple, il sera opportun de compléter la dosimétrie « poitrine » par des dosimètres complémentaires : poignet, bagues, cristallin... 
  • Dans le cadre de l’utilisation de sources radioactives liquides ou gazeuses, un  suivi de l’exposition interne par un examen radio toxicologique des urines et/ou anthropo-radiométrique est recommandé.

Dentaire

Médical

Au risque d’exposition externe s’ajoute  le risque d’exposition interne.
Il convient alors de réaliser régulièrement  un examen radio toxicologique des urines et/ou une anthropo-radiométrie.
Le personnel travaillant dans le laboratoire chaud ou en salle d’injection doivent  bénéficier d’un suivi dosimétrique complémentaire au niveau des extrémités (dosimètre bague, poignet).

L’utilisation d’accélérateur de haute énergie justifie le port de dosimètre de poitrine. Selon le cas, des dosimètres spécifiques sensibles aux rayonnements neutroniques sont nécessaires.

Vétérinaire

Nucléaire

Industrie et contrôle

​Cette technique peut être utilisée en installation fixe ou mobile.

Elle correspond à une méthode non destructive de contrôle qualité pour les soudures, les pièces moulées, les assemblages mécaniques, les ouvrages d’art et les céramiques. Elle consiste à utiliser une source radioactive de grande activité (3TBq en moyenne) et à placer en opposition un film radiographique. L’utilisation des appareils détenant ce type de source demande la possession d’un certificat dénommé CAMARI ainsi qu’une grande expérience. Le risque d’exposition externe est élevé.

​Cette technique s’apparente à la gammagraphie par sa méthode mais pas par sa nature de source de rayonnements.

Ici ce sont des appareils électriques à rayons X qui sont utilisés. L’utilisation de ces appareils s’effectue principalement dans des installations fixes. Les applications sont très diversifiées : contrôle de soudures et autres pièces de fonderie en passant par le contrôle de bagages ainsi que des œuvres d’art etc. Comme pour la gammagraphie, cette utilisation oblige la possession d’un certificat (CAMARI) ainsi qu’une grande expérience. Le risque d’exposition externe est également élevé.

Recherche et enseignement